On the phylogenetic position of the New Caledonian endemic families Paracryphiaceae, Oncothecaceae, and Strasburgeriaceae: A comparison of molecules and morphology

Abstract

Following his collecting trips to New Caledonia in 1979 and 1981, William C. Dickison published a series of papers focused on the anatomy, morphology, and systematic relationships of the monogeneric, endemic families Strasburgeriaceae, Oncothecaceae, and Paracryphiaceae. He and his collaborators concluded thatParacryphia, Oncotheca, andStrasburgeria should each be treated as distinct families positioned near Sphenostemonaceae, Theaceae, and Ochnaceae, respectively. These anatomical data proved to be a valuable source of systematic characters, but the precise phylogenetic positions of these enigmatic families continue to be in doubt. In fact, even the ordinal classification of flowering plants published by the Angiosperm Phylogeny Group (APG, 1998) left uncertain the position of two of these three families. More recently, however, phylogenies for eudicots based on multiple-gene data sets firmly place Oncothecaceae within Garryales, a position that has never been suggested previously. In the case of Paracryphiaceae, molecular data support the most often cited, historical placement of the family within Dipsacales. New molecular data presented here support the position of Strasburgeriaceae as sister to Ixerbaceae within Crossosomatales. This is one of several historical placements suggested for the family, but a placement that has not been cited in recent years. A comparison of anatomy/morphology betweenStrasburgeria andIxerba is presented in the context of this molecular phylogenetic hypothesis.

Résumé

À la suite de ses voyages de collecte en Nouvelle Calédonie en 1979 et 1981, William C. Dickison publia une serie d’articles axés sur l’anatomie, la morphologie et la systématique des familles endémiques et monogénériques Strasburgeriaceae, Oncothecaceae et Paracryphiaceae. Ses collaborateurs et lui-même conclurent queParacryphia, Oncotheca, etStrasburgeria devraient être traitées comme des familles distinctes, respectivement proches des Sphenostemonaceae, Theaceae et Ochnaceae. Ces données anatomiques se sont averées être une précieuse source de charactères systématiques mais la position phylogénétique précise de ces familles énigmatiques est cependant restée douteuse. En effet, la classification par ordre des plantes à fleurs publiée par le “Angiosperm Phylogeny Group” (APG, 1998) laisse elle-même dans l’incertitude la position de deux de ces trois familles. Plus récemment cependant, la phylogenie des eudicots, basée sur des données de gènes multiples place de façon ferme les Oncothecaceae au sein des Garryales, position qui n’avait jamais été suggérée auparavant. Dans le cas des Paracryphiaceae, les données moléculaires appuient la position, historiquement la plus souvent citée, de la famille au sein des Dipsacales. Les nouvelles données moléculaires présentées ici appuient la position des Strasburgeriaceae comme soeur des Ixerbaceae près des Crossosomatales. Ceci est donc l’une des nombreuses positions suggérées pour la famille, celle ci n’ayant jamais été citée dans les données récentes. Une comparaison anatomique et morphologique deStrasburgeria etIxerba est présentée dans le contexte de cette hypothèsis phylogénique.